Commencer par asseoir sa journée sur un linge de silence. Descendre au profond de soi, en dessous des maux, en dessous des mots dans ce lieu sans lieu où s’annonce la rencontre. Ne rien vouloir sinon être là, dans l’ouverture à ce qui vient. Se laisser faire et défaire par la pulsation de l’éphémère jusqu’à cet agenouillement du dedans qui signe la vraie prière. 

–      Francine Carillo

Chers amis,

Un jour, j’ai entendu un magicien parler de ses trucs à la télévision. Il disait que tout s’expliquait, que les tours de magie pouvaient être enseignés et appris, que nous pouvions tous devenir des magiciens si tel était notre désir. Cela m’a rappelé le film « Le magicien d’Oz » que j’ai dû visionner une bonne vingtaine de fois ! Vous vous souvenez de cette histoire ? Pour ma part, je l’ai étudiée en profondeur quelques années plus tard lors d’un cours en mythologie aux États-Unis. Au cœur de cette histoire, nous retrouvons Dorothée, cette jeune femme aux chaussures rouges scintillantes. Son petit chien Toto demeure fidèlement à ses côtés, représentant l’esprit qui la guide (vous comprenez maintenant pourquoi j’ai baptisé mon chien ainsi !). Dorothée chemine sur le chemin de briques jaunes où elle se fait d’étonnants amis qui l’accompagnent pour trouver la cité d’émeraude et le fameux magicien qui y vit. Bon, si vous n’avez pas vu le film, je suis désolée de vous dévoiler le « punch », mais les valeureux personnages découvrent à la toute fin qu’il n’y a pas de vrai magicien, seulement un humain qui active des manettes. Belle image n’est-ce pas ?

En fait, ce que Dorothée constate, c’est que le magicien existe, mais qu’il habite à l’intérieur de chacun de nous. Tout s’explique ! La magie que nous percevons dans notre vie se produit parce que nous avons rassemblé les conditions nécessaires à sa manifestation. Et si vous voulez mon avis, la première de ces conditions réside dans le ralentissement, le retrait et la présence. C’est ce que vit Corinne dans mon roman intitulé « Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée ».

Alors j’ai bien envie de ne pas seulement vous souhaiter que votre temps des fêtes soit magique, mais surtout vous encourager à le rendre merveilleux en utilisant les pouvoirs que vous détenez déjà. Soyez ouverts, présents, attentifs, et vous récolterez les plus inestimables cadeaux. Voilà la grâce que je vous souhaite.

Christine  🙂