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Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.

–      Victor Hugo

Comme plusieurs d’entre vous le savez déjà, j’ai perdu ma maman qui est décédée de la Covid le 29 novembre. Ses funérailles ont eu lieu samedi dernier. Depuis son diagnostic jusqu’à aujourd’hui, je suis passée par toute la gamme des émotions. Encore une fois, je crois que c’est ma foi qui m’aide le plus à passer à travers.

Je suis remplie de gratitude pour tous les signes reçus comme si des cartes postales me parvenaient du ciel… À ce sujet, je vous suggère de prendre un petit moment de répit dans les prochains jours et d’écouter cette pièce de musique classique : https://www.youtube.com/watch?v=iiqkFkO_Os0. Vous pourriez même lire ce qui suit en écoutant cette musique…

Un jour, alors que je revenais de chez mon père, j’ai entendu cette pièce à la radio et tout de suite, j’ai ressenti ce « sentiment d’élévation de l’âme » comme on l’appelle en psychologie positive. J’étais profondément touchée par tant de grâce musicale. Imaginez ma surprise lorsque l’animateur a repris la parole pour annoncer : « C’était Cartes postales venues du ciel ». « Merci maman » ai-je répondu à voix haute dans la voiture.

Je pourrais vous raconter plusieurs de ces synchronicités survenues dans les derniers jours, mais je me contenterai de celle qui demeure la plus émouvante à mon avis. Tout de suite après le décès de maman, j’ai dû me rendre au CHSLD pour remettre le consentement de ma mère qui souhaitait donner son cerveau pour la recherche sur le Parkinson (maladie dont elle souffrait depuis plus de 20 ans).

J’attendais que quelqu’un vienne récupérer les papiers dans le hall d’entrée du CHSLD en m’efforçant de ne pas m’effondrer. En raison de la Covid, je n’avais pas pu être là pour le dernier souffle de ma mère et cela me faisait terriblement souffrir. Alors, dans mon esprit et dans mon cœur, je lui ai demandé pardon, pardon de ne pas avoir été avec elle pour son départ, pardon aussi pour toutes les fois où je n’avais pas été une bonne fille. J’avais l’impression de ne pas lui avoir assez dit que je l’aimais, de ne pas l’avoir assez souvent serrée dans mes bras… Puis comme je savais qu’elle aimait les signes elle aussi, j’ai osé lui en demander un en guise de réponse. Après avoir finalement remis les papiers, en sortant du CHSLD, des cloches d’église se sont mises à sonner haut et fort. Cela m’a saisie. Je me suis arrêtée et j’ai regardé au ciel en disant à nouveau « Merci maman ».

De retour chez moi, j’ai appelé mon frère pour lui raconter cette histoire. Avant même que j’aie le temps de dire quoi que ce soit, il me lança : « As-tu écouté mon message texto vocal ? ». « Non », lui répondis-je. « Alors, écoute-le et rappelle-moi ».

Sur ce message vocal, mon frère ne parlait pas, mais on entendait sonner des cloches d’église. Quand je l’ai rappelé, il m’a dit avoir ressenti que ce message était important pour moi… À ce moment, j’ai éclaté de rire ! Maman connaissait mon attrait pour les synchronicités certes, mais elle connaissait aussi mon scepticisme (vestiges de mes études de Droit sans doute !). Comme pour en rajouter, je me suis souvenu que ma mère avait collectionné des cloches toute sa vie et que la sonnerie de mon cellulaire associée à son numéro de téléphone était… des cloches d’église qui sonnent !

En ce moment même, alors que je rédige ces lignes, je me sens déjà plus calme et sereine. Je sais que le temps fera son œuvre. Je sais aussi qu’il faut vivre nos émotions, ne rien bloquer, mais plutôt accueillir ce qui est avec gratitude et grâce en se rappelant que cela fait aussi partie de la vie.

Nous nous apprêtons à vivre un temps des fêtes différent, mais rappelons-nous de tout ce que nous avons plutôt que de ce qui ne sera pas. Utilisons cet outil magique qu’est la gratitude pour pivoter de l’ombre à la lumière. Répétons-nous cette expression d’Héraclite : « Tout passe » (Panta rhei). Cela aussi passera. Pourquoi ne pas en profiter pour en faire un levier vers plus de conscience, plus de lumière et d’amour ? C’est la grâce que je nous souhaite à tous.

De très joyeuses fêtes à vous !

Qu’elles soient douces et réconfortantes.

Je vous embrasse,
Christine 🙂